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  • Writer's pictureSam

1er Octobre 2019&2020.

Soir de pleine lune un peu magique, première journée de mon mois favori de l’année. C’est avec nostalgie que j’ai réalisé qu’il y a exactement un an, j’étais assise dans l’avion en direction de l’Écosse. La tête pleine de rêve, le cœur un peu lourd puis l’envie de me prouver que j’étais capable de vivre quelque chose d’aussi gros par moi-même. D’être une adulte qui prend son courage à deux mains et qui réalise ses rêves.


Puis finalement, rien ne s’est passé comme prévu. Puis c’est bien correct comme ça.


La dernière année m’aura appris le laisser aller, m’aura montré combien je suis forte, à quel point le changement nous fais grandir, qu’il faut arrêter d’avoir peur, être spontané, suivre son cœur et faire preuve de résilience. Et le confinement du printemps m’aura aussi appris, que parfois, même si ça fait mal, même si on résiste, il faut s’asseoir dans les émotions que l’on ignore et qu’on chasse comme on chassait les sorcières. Tu peux t’en laver les mains de ce que tu ressens, mais comme le virus tu ne le vois pas, mais c’est toujours là. Tu n’y échapperas pas. Fait que assis-toi, écoutes ta petite voix, laisse le tout aller. Puis pleure. Et pleure encore. Puis encore. Crie, brouillonne, frappe. Laisses le tout aller puis tu vas voir, ça va bien aller. Une de mes plus grandes leçons, de ces évènements qui ont bouleversés 2019-2020, pour moi est tirée d’une de mes chansons préférées par Neon Trees- First things first. Ça va comme ceci : ‘’You learn a lot about forgiveness when you choose to let down all your pride’’(Tu en apprends beaucoup sur le pardon, quand tu choisis de laisser tomber ton égo). Relis-le. Qui dois-tu pardonner? Un ex? Un parent? Toi-même?


Un inconnu se serait assis à côté de moi dans l’engin de British Airways qui me menait à destination et m’aurait dit qu’un an plus tard, jour pour jour, je signerais un bail pour un appartement en Écosse, j’aurais ris aux larmes… puis mon cœur se serait serrer parce qu’au fond, je savais pertinemment que l’Écosse et moi se devait être plus que l’histoire de quatre semaines. Dans une semaine, je serais dans l’avion pour aller m’y installer pour les deux prochaines années. La plus grosse décision de ma vie, celle qui m’a faite le moins peur mais qui me terrifies à la fois, parce que c’est la fin de la vie comme je la connais.


Contrairement à ce que certains pourraient penser, non je ne recommence pas ma vie à zéro de façon incognito (Sorry Céline!) et je ne me sauve pas. Je mets fin à un chapitre et je me mets enfin à écrire celui dont je rêve depuis tellement longtemps. La Sam d’il y a dix ans avait exactement les mêmes envies, mais pas la maturité, l’expérience ni le courage d’entreprendre quelque chose de si gros.


J’ai sincèrement le cœur crevé de penser à tout mon monde, ma famille, mes amies et amis, ceux qui sont là depuis l’époque des couches, du trop d’eyeliner et même à tous ceux qui viennent tout juste de se manifester. Merci de m’encourager et de comprendre ce besoin de partir à l’aventure, de suivre mon cœur.


Mon voyage de l’an dernier ne ce sera pas passé du tout comme prévu parce que ce n’est pas le chemin que je devais emprunter. J’étais destinée à quelque chose de bien plus grand, au grand désarroi de mes parents! Papa regrettes-tu un peu maintenant de m’avoir introduit au voyage maintenant? Haha! J’espère que non, parce que de mon côté, je ne serais jamais assez reconnaissante que tu nous ai transmis cette grande passion même si ça veut dire que tes enfants s’en vont faire leur vie, ou du moins un bout de celle-ci, sur d’autres continents. Maman, je vais te texter tous les jours : Je suis en vie. Tout va bien. Je t’aime! Assurément accompagné d’une photo un peu débile de ma journée!


Je me promets d’écrire plus sur mon aventure, de partager les hauts et les bas. De vous jaser, des sessions de FaceTime puis beaucoup trop de photos de paysages à couper le souffle. Je n’ai pas de plan concret pour quand j’y serais enfin, cette terre qui je le sens, à qui ma chair appartient. Parce que de toute façon, une autre leçon pour moi fut de comprendre que la vie n’en a rien à foutre de tes plans. Vraiment mais vraiment rien à battre.


T’en a juste une vie. Défies-la, éclates-toi, aimes fort, aimes trop, mets-toi en plein la vue, pars ton entreprise, fais ta valise, quitte la relation toxique, écoutes ton intuition puis surtout fonce.


Avec tout mon amour,


Sam

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