2021 commence fort: J'ai décrochée un emploi!! WOUHOUU!!! (Insérer la chanson Célébration de Kool & The Gang!). J'ai obtenue le poste de Manager dans la Boutique The Body Shop d'Inverness! (Oui, j'utilise les points d'exclamations à outrance, je sais!!!!!!!!! M'en fou!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Très contente de rester dans le domaines des cosmétiques et d'avoir un poste qui me permettra de développer mon leadership davantage et de diriger une équipe. Beaucoup de responsabilités mais je suis prête pour tous les challenges et j'ai bien hâte de commencer et de rencontrer l'équipe. Évidemment, comme au Québec, nous sommes en confinement, alors je ne commence pas immédiatement et je ne connais pas ma date d'entrée en poste, mais j'ai espoir que ce sera quelque part en février.
Durant l'entrevue, ma superviseur m'a posée la question suivante: Que ce soit dans ta vie personnelle ou professionnelle, quelle est la plus grande leçon que tu ai appris? Vite comme ça, je dirais qu'il y en a plusieurs. Énormément même. Faut dire que la dernière année a été propice à la réflexion disons. Oui, parce que je sais pas si vous êtes d'accord, mais les leçons sont plus souvent qu'autrement comprises après coup. C'est comme une épiphanie! Une révélation! Et on se dit: ''Wow! J'étais naïve et aveugle!''. Ça n'a pas été difficile pour moi de trouver la plus grande leçon de vie que j'ai appris jusqu'à présent. J'ai compris dans les derniers dix-huit mois l'importance d'être honnête avec soi-même. L'importance d'écouter son intuition, son guts, la petite voix dans notre tête. Et pas la peur et le doute là , vraiment cette voix qui crie des trucs et qu'on aime bien faire taire et/ou ignorer, au choix! Puis surtout l'importance d'agir après avoir entendu cette petite voix nous dire nos quatre vérités, même si on apprécie pas toujours ce qu'elle a à dire.
Puis soyons honnête, souvent quand on décide de réellement s'écouter on comprends des choses pas toujours facile à accepter. On réalise parfois qu'on est pas aussi heureux qu'on a voulu se le faire croire. On réalise qu'on haïs notre job, qu'on vie avec le syndrome de l'imposteur. On réalise qu'on est pas du tout sur le chemin qu'on voulait être, qu'on s'enligne pas du tout pour réaliser nos rêves, nos projets. Parfois aussi, cette petite voix se transforme plus en ''wake up call'' puis elle nous fait réaliser qu'on partage pas notre vie avec la bonne personne. Que cette personne là a probablement été la nôtre il y a dix ans, mais plus aujourd'hui. Le plus difficile restera toujours de prendre sa vie en main. Parce que après s'être avoué la vérité, encore faut-il mettre des actions en place. Pour changer, avancer, se transformer, se réaliser. C'est difficile. C'est difficile s'avouer qu'on est pas heureux mais encore plus complexe de faire les premiers pas pour quitter le bonheur temporaire qu'on s'était construit. Celui dans lequel on a réussi à se faire croire qu'on était heureux, que c'était là ou on devait être.
Quand on réussi à rassembler tout notre courage et quitter ou qu'on ai attendu que ça nous éclate au visage, on comprend tout. Comme si on retrouvait la vue! Tout devient si clair! Et c'est là que les leçons se dévoilent. Je crois sincèrement que chaque expériences que l'on vit ont une raison d'être. Aussi brutales et douloureuses soit-elles parfois. Je crois aussi qu'après ces moments dévastateurs, qui nous ébranlent, qui fond tomber l'entièreté de nos fondations, on a la chance de recommencer à zéro. De se réaligner avec nos vrais désirs, nos envies, nos rêves. Partir sans attaches, refaire sa vie, ou seulement en changer quelques éléments pour être plus authentique, plus vrai face à la personne que l'on est devenu après cet ouragan.
Ces étapes nous transforment, nous propulsent vers l'avant et nous permettent d'être qui on a envie d'être, si on se laisse la chance d'apprendre à se redécouvrir, si on s'écoute puis pour vrai cette fois-ci. Faut aussi accepter que même si on a un plan, la vie en a surement un bien différent pour nous. La flexibilité et l'adaptation sont de mise. Si l'on m'avait dit durant mon voyage en Écosse en 2019 qu'exactement un an après j'allais être célibataire et déménager ici durant une pandémie mondiale, je me serais fort probablement étouffer avec mon cidre. J'aurais aussi eu un pincement au coeur parce que j'aurais voulu que ce soit vrai, que tout ça se réalise (sauf la pandémie!). Jamais je l'aurais dit à voix haute par contre. Puis malgré toute la merde qui est venue avec cette foutu pandémie, ça m'a remis sur le droit chemin. Ça m'a donné encore plus envie de déménager et surtout ça modifié mes plans pour le mieux.
Je crois sincèrement que je suis ou je dois être. Je ne sais pas encore pourquoi mais j'y suis. Il y a certainement une raison pour laquelle j'ai toujours eu cette passion pour l'Écosse et pourquoi je suis tombée amoureuse du pays. Quand je l'aurais compris, je vous le ferais savoir! En attendant, j'apprécie la route, je n'ai pas de plans précis. Je suis attentive face aux leçons que je dois apprendre en étant ici puis j'écoute mon intuition. J'essaie d'être brave et audacieuse. Suivre mon intuition et pas la peur. Je choisis d'avancer, de voir ou le vent me mènera et d'être moi, sans limites et en toute honnêteté.
